Le besoin primordial des usagers des services de santé à Madagascar est l’accès à des soins de qualité et en adéquation avec leurs revenus. Or, ce besoin est grevé par quatre contraintes corrélées à Madagascar : la mauvaise gouvernance des services publics, la mauvaise priorisation des politiques publiques, leur mauvaise application, et la faiblesse du pouvoir d’achat des ménages malgaches. Par ailleurs, le système de santé est particulièrement vulnérable à la corruption. TI-MG a poursuivi à travers ce projet les efforts déjà entrepris dans le secteur, dans le but de garantir l’accès du plus grand nombre à des services de santé, en se focalisant à présent sur les populations les plus vulnérables.
Réalisation 1 : Trois séries d’enquête pour mesurer la satisfaction des usagers quant à la qualité des services des CSB II
Elles ont visé les usagers de ces formations sanitaires. Entre les deux années, une légère amélioration de la satisfaction a été remarquée, signifiant une faible évolution de la qualité des services. Des efforts conséquents restent néanmoins à fournir.
Réalisation 2 :
Mise en place des Centres d’Assistance juridique et d’Actions Citoyennes (CAJAC) dans les régions Atsimo Andrefana, Anosy et Analamanga : Les CAJAC ont pour vocation de recevoir les signalements et doléances des citoyens sur les faits de corruption dans le domaine de la santé et de leur donner des conseils juridiques gratuits pour toutes les démarches à entreprendre auprès des autorités compétentes. Ils sensibilisent également les citoyens sur leurs droits à la santé.
Réalisation 3 : Ateliers de concertation sur la santé dans les régions Antsimo Andrefana et Anosy
L’objectif de ces ateliers était la restitution des résultats des enquêtes et des concertations sur le droit à la santé et la corruption au niveau des CSB II. Les groupes cibles y ont été représentés. Les sujets de la gratuité des soins, la politisation et la mauvaise gestion des CSB et le manque de ressources y ont été lourdement soulevés.
